Les beaux dimanches
SYNOPSIS
Quatre couples totalement dysfonctionnels, dans une banlieue où le confort matériel durement acquis semble avoir largement damé le pion au confort amoureux. Or, pour déjouer l’ennui et fuir leur sinistre quotidien, les quatre duos tenteront de meubler leurs week-ends ensemble, ce qui donnera lieu à un conventum d’amertume et de désillusion. Au menu: alcool, musique, alcool, bavardage futile, alcool et flirts du côté des autres convives, histoire de rêver à d’autres combinaisons tout aussi vides, au cas où la fuite pourrait leur venir en aide.
Mise en scène
Marc-André Dowd
Assistance :
?
DISTRIBUTION
François Gagné
Chantale Rivard
Cindy Rousseau
?
Même pertinence omniprésente du côté de Guy Baillargeon, qu’on ne quitte plus des yeux tellement sa présence est forte, que le focus soit posé sur son personnage d’Omer ou sur les autres. Enfin en état d’ivresse avancé, la comédienne Josée Bélanger livre une efficace Angéline, totalement effrayée par l’idée de vieillir.
En misant sur Les Beaux Dimanches, Marc-André Dowd souhaitait visiter ce type de questionnements existentiels et sur ce point, l’efficacité est atteinte. Ce faisant, il offre ici quelques flashes de mise en scène superbes.
Pour démontrer que les heures passent, il présente notamment à deux reprises une suite de petits tableaux entrecoupés de «noirs», comme une série d’instantanés. Des tableaux où les comédiens sont immobiles, dans des poses non équivoques pour traduire leur état d’âme du moment. Le procédé est suave.
Décors, éclairages et musiques sont aussi impeccables. Ne reste plus qu’à vous inviter à aller honorer le grand travail de cette équipe, et surtout, à vous souhaiter de ne jamais vous y reconnaître!