LES GARÇONS DE LA BANDE
Salle Anaïs-Allard-Rousseau (Maison de la Culture de Trois-Rivières)
Texte Mart Crowley
Traduction Anthonny Leclerc
Mise en scène Anthonny Leclerc, Roxanne Leclerc
Assistance à la mise en scène Emmie Massicotte
Scénographie et décors Rienzi Onetto, Sandrine Pelletier
Costumes et accessoires Roxanne Leclerc, Sandrine Pelletier
Sonorisation Andréanne Lehouillier
Éclairages Émile Baril-Lefebvre
Avec Étienne Bergeron, Jeremy-Alejandro Bouchard-Flores, Samuel Fortin, Carl Gagné, Ulrick Guipro-Lebel, Laurent Hamelin, Alexandre Jetté, Alexandre Lamothe, Anthonny Leclerc
En collaboration avec :
Nous sommes en 1968, avant les événements de Stonewall et le mouvement de libération homosexuelle. Des amis se réunissent chez Michael pour célébrer l'anniversaire de Harold, un membre de leur bande. L'appartement représente un « safe space » pour Michael et ses amis, qui sont homosexuels à une époque où leur orientation sexuelle est encore mal vue. Au milieu de la soirée, un ancien camarade de collège de Michael se présente en trouble-fête, semant la confusion au sein du petit groupe. Michael, amer et en état d'ébriété, propose alors un jeu : chacun des hommes présents doit prendre le téléphone, appeler la seule personne qu'il a vraiment aimé dans sa vie et lui déclarer ses sentiments. Ce qui se voulait une soirée de plaisir tourne vite à la déception et à l'apitoiement pour ces hommes en quête d’amour et de reconnaissance.
Durée : 2h30 (avec entracte)
PROGRAMME
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Photos du spectacle
© Mario Groleau, photographe officiel du TGP
Dans les médias
« Les acteurs du Théâtre des Gens de la Place ont attaqué la scène de la salle Anaïs-Allard-Rousseau avec aplomb. Dans leur performance de Les garçons de la bande, ils ont réussi à nous faire passer par mille et une émotions […]. [Dès le début de la pièce,] on se sent tout de suite inclus dans le groupe, comme si nous aussi nous pouvions participer à la conversation si on le voulait. L’amitié et la chimie entre les personnages étaient sincères. […] C’est une pièce tantôt drôle, tantôt dramatique, qui fait assurément rire à voix haute et qui peut même nous amener une petite larme à l’œil. […] Les mouvements et l’aisance naturelle des acteurs ont su rendre la pièce extrêmement réaliste. Le dialogue coulait facilement […]. Le jeu des acteurs fut juste tout au long de la pièce. Spécialement Anthonny Leclerc, qui incarnait le rôle de Michael, qui a su rendre chaque émotion avec justesse, allant du rire au dramatique avec facilité. Anthonny et Roxanne Leclerc ont amené la pièce de Mart Crowley à la vie avec brio […]. Cette pièce a traité de plusieurs sujets délicats, sans jamais sembler trop lourde ou trop étouffante. Elle a assurément été source de questionnement et de réflexion pour tous ceux qui ont eu la chance de la voir. »
— Anaïs Gendron, Zone Campus, 1 octobre 2024
« Le Théâtre des gens de la place (TGP) a mis la barre haut pour le reste de sa saison 2024-2025, avec la pièce Les garçons de la bande. La première avait lieu jeudi soir et les neuf comédiens qui se partagent la scène […] étaient dans une forme olympique, tirant autant des rires que des larmes de leur public. Avec en prime une incontournable réflexion collective sur l’acceptation de la différence. […] La grande force de Les garçons de la bande, c’est ses personnages. Chacun est unique et […] on a définitivement envie de mieux connaître chacun d’entre eux, même ceux qui semblent presque être parodiques par leur maniérisme. Cela montre deux choses : le texte, tel qu’adapté par Anthonny, est excellent, et les comédiens le sont tout autant. Bref, chapeau à cette belle bande de neuf comédiens […] pour avoir donné vie à tous ces personnages. Chapeau aussi pour avoir réussi à faire cohabiter ces neuf personnages sur scène, en même temps, sans que le tout ne devienne un joyeux chaos. Le décor et son utilisation sont aussi une franche réussite : simple, mais efficace. Très intéressant de voir l’action se dérouler simultanément dans plusieurs pièces, […] [l’idée] est brillante. […] La lutte contre l’homophobie, malgré les progrès réalisés depuis la décriminalisation de l’homosexualité au Canada en 1969, est loin d’être terminée. […] Seulement pour cette raison, ça vaut la peine de prendre deux heures de son temps pour aller voir Les garçons de la bande. Et vu la qualité du texte, du jeu des comédiens et de la production en général, ça vaut encore plus la peine. »
— Matthieu Max-Gessler, Le Nouvelliste, 27 septembre 2024
« J’ai été beaucoup touché par les personnages. Oui, ça se passe en 1968, mais c’est encore d’actualité : les personnages vivent avec des traumas et ne sont pas bien dans leur peau. Mart Crowley réussit à bien dépeindre cette réalité-là. […] Aujourd’hui, on a un peu moins besoin de se cacher, mais ça se voit encore beaucoup, des ‘’safe space’'. Quand les gars vont chez Michael, c’est leur ‘’safe space’', ils n’ont pas besoin de se cacher. Et finalement, un intrus arrive, donc ils n’ont plus cet espace-là. Encore aujourd’hui, on a besoin de se retrouver dans notre communauté pour pouvoir se lâcher, ne pas surveiller tout ce que je dis et ce que je fais. C’est encore présent, c’est encore une réalité qui est là aujourd’hui. »
— Anthonny Leclerc, en entrevue avec Matthieu Max-Gessler, Le Nouvelliste, 25 septembre 2024